A quatre mois des élections Vive controverse autour du sit-in de l’UDPS à la Ceni !

Publié le par jpkasusula



C’est pratiquement toute la journée d’hier 5 juillet qu’il a été question, au niveau et des médias et des états-majors des formations politiques en particulier, du sit-in organisé, le 4 juillet 2011, par les responsables de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) situé sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa/Gombe. Comme nous l’avions pressenti au travers de notre livraison n° 5. 108 du 4 juillet dernier, les éléments de la Police nationale congolaise (Pnc) et les combattants de l’Udps d’Etienne Tshisekedi ne se sont pas compris !
Dommage !
Mais pourquoi a-t-on vécu un tel spectacle de désordre à responsabilité plurielle ? Autrement dit, comment en est-on arrivé là? C’est la question des plus fondamentales qui mérite d’être posée pour des réponses et solutions efficaces nécessaires pour sauvegarder les acquis de 2006 dont la Constitution de la RDC.
Le boulevard du 30 Juin paralysé à la hauteur de la Ceni, nous l’avions souligné tôt le matin. Mais nous croyons n’avoir pas été compris, ce qui explique à suffisance que le travail de la presse exige une requalification.
Sauf calculs politiciens, les incidents du 4 juillet pouvaient être évités. Qu’il y ait lesdits calculs ou non, le drame survenu à Kinshasa n’a honoré personne !

Qui en est sorti victorieux ?
Personne ! Personne parce que l’image que la République a donnée n’est pas bonne du tout. Sur Rfi, MM. Jacquemain Shabani, Secrétaire général de l’Udps porteur du mémo à la Ceni, et Lambert Mende en charge de la Communication et Médias, contredit, ont chacun donné sa version des faits.
Juan Gomez de la Radio mondiale a focalisé son émission d’hier sur ces incidents et la révision du fichier électoral. Tous les intervenants presque ont dit que l’enrôlement est payant en RDC ! Tout celui qui a religieusement suivi cette émission doit se poser beaucoup de questions. L’une d’elles est de savoir si le Bureau de la Ceni ne va pas mener des actions pour crédibiliser cette structure technique. A l’instant, l’image de la Ceni est ternie ! Il y a donc à réparer.
Personne n’en est alors sorti victorieux !
Que la suite réservée à l’Udps innove par une méthodologie exemplaire à même de servir de référence, procédé nécessaire pour des élections apaisées.
A quatre mois des élections, la vive controverse autour des retombées du sit-in à la Ceni est en soi une preuve, celle des germes .de l’intolérance politique présents dans le sang de la plupart des acteurs politiques congolais. Y a-t-il à craindre alors ? Si !
Incapables à faire privilégier les intérêts de la patrie, nombre d’acteurs politiques congolais sont une véritable entrave au développement de leur pays. Au Chef de l’Etat Joseph Kabila, qui ambitionne de remporter cette présidentielle à tour unique, de savoir gérer ses adversaires, notamment les plus extrémistes.
Est-ce un prélude, cette controverse ?
Nous nous interdisons d’être des futuristes, mais il importe que ce qui s’est passé le lundi dernier, fasse l’objet d‘analyses approfondies pour un avenir souhaité radieux en RDC.
Que le Président de la République sache qu’on le pousse à commettre des fautes. Il ferait mieux à la longue, en pareil cas de sit-in, de demander aux responsables des structures publiques dont la Pnc de procéder comme cela fut le cas le 24 avril 2011 au stade Tata Raphaël. Ce jour-là, les éléments de la police nationale, commis à faire régner l’ordre et la paix sociale au stade Tata Raphaël comme dans les artères de Kinshasa, avaient brillé par une discipline exemplaire.
Personne ne s’était illustré par une gâchette facile ni par la violence d’un quelconque ordre. Ce qui avait fait gagner des galons au pouvoir en place.

Publié dans Politique

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