L’Udps reparle

Publié le par jpkasusula


Très vite, après une partie d’échauffement, un véhicule d’un particulier (une dame) flambe et la délégation de l’Udps conduite par son Secrétaire général Me Jacquemain Shabani Lukoo, Secrétaire général de l’Udps, rejointe par quelques politiciens ayant récemment rallié Tshikas. LE SOFT NUMERIQUE.

L’Udps reparle

MISE EN LIGNE LE 6 JUILLET 2011 | LE SOFT INTERNATIONAL N° 1111 DATE 6 JUILLET 2011.
Ils avaient tout prévu: gros bras - anciens pontes de l’armée ou de la police -, bouteilles piégées d’essence - véritables bombes à donner la mort massive quand elles explosent -, armes blanches, on ne pouvait être plus prudent...!

A la CENI où le Vice-président Jacques Djoli Eseng’Ekeli (ancien Sénateur de l’opposition MLC, Equateur) en l’absence du président pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga en mission de travail à l’étranger, s’était rangé pour accueillir ces compatriotes que le bureau de la CENI avait déjà rencontrés à deux reprises avec leur président Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la maison de celui-ci, on ne comprend pas!

«TOUT ÇAPOUR ÇA?»

 

«On ne remet pas un mémo avec des cocktails Molotov», lance un haut cadre de la Commission Electorale Nationale Indépendante. De poursuivre: «C’était prémédité, clairement!» Jacques Djoli Eseng’Ekeli a bien fait revenir la délégation de l’Udps conduite par son secrétaire général trop prudent Me Shabani Lukoo - il avait trouvé, avec une poignée de proches un abri de fortune dans l’enceinte de l’immeuble tout proche de la firme Rakeen en construction après que des armes de la police anti-émeutes eurent crépité... pour disperser la foule - qui sait? Les tirs perdus ne sont pas perdus pour tout le monde! On le sait depuis Mobutu - avant de la conduire dans la grande salle de conférences à l’étage pour enfin parler entre compatriotes!

Et de découvrir le mémo de l’Udps au cœur de ces scènes d’émeute. Nouvelle surprise! Il n’y avait rien dedans! Le mémo était horriblement vide! «Pour un parti qui aspire à gouverner le pays, ils auraient pu tout de même mieux procéder! Ce n’est pas en reprenant des images d’Internet dont on n’oublie de citer la source qu’on appelle à manifester», s’indigne un autre!

«On veut écouter tous et entendre tout; on est prêt à rectifier, mais selon la loi! Il faut que les plaintes tiennent la route. Or, là, le dossier était vide!», se désole un autre. «Pour nous, c’est un document qui ne représente que des indications. On aurait voulu avoir des preuves notamment sur l’enrôlement des militaires et des policiers, on est vraiment déçu par la très grande faiblesse d’une démarche qui aurait pu nous aider tous à avancer», avoue-t-on.

Puis: en réalité, «leur objectif était atteint: «se faire entendre, se faire parler d’eux, au moment où 300 parlementaires de l’APF (Association des Parlementaires Francophones) débutaient une session dans la Capitale».

«On parle d’influence négative sur le travail de la CENI de la part des acteurs politiques acquis au régime. Mais cela veut dire quoi? Qui ne sait ce qui est arrivé à Lodja (dans le Sankuru) où un membre influent de la Majorité Présidentielle a été désavoué par la CENI? La CENI n’avait-elle pas fermé pendant une dizaine de jours tous ses centres d’enrôlement jusqu’à l’éviction sinon à la mutation de cet administrateur du territoire qui posait problème! On parle d’opacité des opérations d’enrôlement, de besoin d’un cadre de concertation CENI-Partis politiques, de gel des accréditations des témoins des partis politiques, etc., nous ne comprenons rien! Où sont les preuves? On parle d’enrôlement des mineurs, des policiers et militaires, des doublons, triplons, quadruplons, possible! Mais où sont les preuves brandies par les témoins des partis politiques que l’on ne voit pas dans les centres d’enrôlement? Est-ce la faute à la CENI?»

AVEC LE PASTEUR NGOY MULUNDA.

 

Puis: «On parle des taux d’enrôlement élevés dans les villes frontalières de l’Est du pays et on croit que des Rwandais seraient venus se faire enrôler au Congo! C’est trop faible comme accusation! N’est-ce point le cas à l’Ouest du pays, dans les villes de Zongo ou de Mobayi Mbongo! Qui ne sait que des compatriotes résident bien dans des pays limitrophes et que c’est normal qu’ils passent la frontière pour venir s’enrôler et repartir vaquer à leurs occupations quotidiennes?»

«S’il y a des irrégularités, on souhaiterait voir des photos authentiques prises par des témoins des partis politiques qui, légalement, doivent faire ce travail plutôt que de se reporter sur l’Internet»?

C’est dire qu’à la CENI, on attend d’avoir des preuves irréfutables. On reste déçu de trouver des allégations, des perceptions, des émotions, des illusions d’optique. Au total, àce stade et jusqu’à nouvel ordre, la CENI dit n’avoir rien à se reprocher...

Il existe c’est vrai des questions pertinentes. Telle la publication sur le site web de la CENI du fichier électoral, de même que dans les journaux. «Nous l’avons promis, nous y arrivons».

De même que de l’accès au serveur central... Mais on doit savoir que la CENI ne peut travailler que conformément à la loi. Par exemple, «les centres d’enrôlement ne peuvent s’élire qu’aux sièges des Groupements même si nous avons introduit le service d’itinérance». Restent les questions. On en retient celle-ci: Tout ce déferlement médiatique pour ça?

Rendez-vous est pris pour... lundi prochain 11 juillet. Le président pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga aura regagné le pays depuis trois jours. C’est lui qui répondra à la délégation de l’Udps. Reste si celle-ci sera conduite par son S-g ou son président!

T. MATOTU
lesoftonline.net 06/07/2011

Publié dans Politique

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