RDC: après l'attaque de leurs bureaux à Kinshasa, l'UDPS et le PPRD vont saisir la justice

Publié le par jpkasusula

Jeudi, 08 Septembre 2011 12:39

Deux conférences de presse à Kinshasa, mardi 6 septembre, dans deux bureaux saccagés. Deux condamnations. Deux décisions. L'UDPS et le PPRD ont condamné la mise à sac de leurs bureaux, lundi 5 septembre à Kinshasa. Des incidents survenus après le dépôt de candidature de l'opposant Etienne Tshisekedi à la présidentielle de 2011 en RDC. Les deux partis ont appelé leurs militants au calme. Tous les deux promettent de saisir la justice pour obtenir réparation.

Au cours du point de presse de l'UDPS tenu à son siège dévasté, le secrétaire général de ce parti, Jacquemin Shabani Lukoo, a annoncé que son parti est déterminé à «poursuivre en justice les commanditaires, auteurs et co-auteurs des violences dont ils ont été victimes.»

Jacquemin Shabani a rappelé qu'outre la permanence de l'UDPS, la résidence du président de ce parti, Etienne Tshisekedi, a été attaquée lundi soir.

Le secrétaire général de l'UDPS a indiqué que malgré ces attaques, son parti s'engage «inébranlablement» à participer à tout le processus électoral en cours.

Au siège de l’UDPS Saccagé le 6/9/2011 à Kinshasa.Au siège de l’UDPS Saccagé le 6/9/2011 à Kinshasa.
«L'UDPS et l'opposition s'engagent sans faille à poursuivre les manifestations politiques pacifiques et non violentes pour exiger la transparence absolue de ce processus», a-t-il déclaré.

Jacquemin Shabani affirme que cette transparence passe par l'accès direct des experts de l'UDPS et ceux de l'opposition au serveur  central de la Ceni. Mais aussi par la publication de la cartographie et de la liste complète des bureaux de vote sur l'ensemble du pays, ajoute-il.
Evariste Boshab dit non à la violence

«Aucun militant du PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie] ne peut s'inscrire dans le cycle de la violence. C'est un piège qui nous est tendu», a déclaré, pour sa part, le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab au cours de son point de presse tenu le même mardi 6 septembre à Kinshasa au bureau de ce parti saccagé sur l'avenue Sendwe dans la commune de Kalamu.

«Vous mes camarades, par respect à notre peuple, nous ne devons pas entrer dans ce cycle de violences. Nous ne sommes pas un parti violent, nous sommes un parti démocratique et nous ne prônons pas la violence comme valeur», a affirmé Evariste Boschab.

Il a promis d'ester en justice contre les commanditaires et les auteurs de cet acte.

«Nous sommes dans un Etat de droit, il y a des cours et tribunaux pour procéder aux réparations », a conclu Boshab.

                                                                                                              LP/Ro

Publié dans Politique

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