Deux tendances de l’UPDS s’affrontent à Kisangani, quatre blessés

Publié le par jpkasusula

| Mots clés: conflit de légitimté, Etienne Tshisekedi, police, UDPS

 – En arrière plan, le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani et ses collaborateurs ce 21/07/2011 à Kinshasa, lors d'une conférence de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – En arrière plan, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani et ses collaborateurs ce 21/07/2011 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les militants de deux tendances rivales de l’UDPS se sont affrontés à coup de pierres, vendredi 28 octobre dans l’après-midi au siège de leur parti dans la commune Makiso à Kisangani. Le bilan fait état de quatre personnes blessées, dont une grièvement. La police s’est déployée rendus sur le lieu afin de remettre de l’ordre.

Chacun des deux groupes rivaux revendique la présidence fédérale du parti d’Etienne Tshisekedi dans la ville de Kisangani, ont indiqué des sources locales.

Selon Sylvain Lioole, l’un des responsables provinciaux de l’UDPS, ce sont les militants du groupe dirigé par Ramazani Mwenyewe qui ont surpris ceux de son groupe par des jets de pierres pendant que ceux-ci étaient réunis au siège du parti pour préparer le début de la campagne électorale. Devant cette attaque, a-t-il poursuivi, ils se sont enfermés dans le siège.

Le groupe de Ramazani a alors «forcé la porte principale pour s’introduire dans la salle en blessant quelques membres d’entre eux à l’aide des pierres», a indiqué la même source à radiookapi.net.  Ils auraient même cassé certains meubles notamment des chaises.

Ramazani Mwenyewe, pour sa part, a qualifié le groupe Lioole d’ «inciviques venus occupés illégalement le siège pour la énième fois.» Il a, par la suite, rejeté les allégations d’agression des militants de l’autre groupe.

Devant cette situation, le commissaire provincial de la police, le général David Masandi, a jugé bon d’acheminer les responsables de ces deux groupes au commissariat provincial de la police pour y être entendus.

Leur dossier serait transmis au procureur dela Républiquepour instruction afin de préserver l’ordre public, a annoncé le général Masandi, qui est également président du centre des opérations du processus électoral dansla Province Orientale.

Il y a plus de trois mois, ces deux groupes s’étaient affrontés toujours à coup des pierres, pour la même raison de légitimité. Une dizaine des blessés avaient été enregistrés lors de ces affrontements.

Publié dans Politique

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